Le monde est bien trop immense et vertigineux pour Nolwenn. À 22 ans, ses maux sont ceux de toute une génération : celle qui a grandi dans une planète en voie d’extinction, où l’on ne s’écoute plus penser ni vivre. Une génération qui voit les bombes sur Twitter comme dans les métros. Celle, aussi, que l’on condamne d’être déprimée.
Sauf que Nolwenn, c’est aussi Nochka : une artiste de 22 ans née à Lyon - oui -, mais qui apprivoise son pessimisme pour en faire de la beauté. La planète qui s’étiole lui donne d’autant plus envie d’avancer. Munie de son logiciel de musique et sa voix cristalline comme seules armes, Nochka fait tout, toute seule - génération déprimée et dépassée, mais génération débrouillarde.
Dans son dernier projet, Paris, capitale de la solitude, une atmosphère se dessine peu à peu, des essais pop et poétiques, sont arrivées les basses sombres, et les mots crus. Nochka, c’est la sincérité, l’envie de dire sans tabou les émotions, en vous embarquer dans la capitale, celle de l’amour, mais aussi celle de la solitude, où l’on est confronté à soi-même.