Description
« Je ne suis pas collectionneur. Je suis DJ.
De 1996 Ă 2006 Jâai achetĂ© des vinyles de house music car câĂ©tait mon outil de travail.
La raretĂ© ou lâoriginalitĂ© de lâĂ©dition ne mâintĂ©ressaient pas. Jâai achetĂ© ces disques pour la musique qui Ă©tait gravĂ©e dessus. CâĂ©tait le seul moyen technique dâenchaĂźner des morceaux en ajustant leurs tempos. Jâallais toutes les semaines dans les shops spĂ©cialisĂ©s et je recevais des promos.
Ă partir de 2006, les platines CD et Beatport ont fait suffisamment de progrĂšs. Jâai migrĂ© vers le digital avec enthousiasme, dâabord en gravant des CDR (oui oui!!) puis avec des clĂ©s USB.
Jâai gardĂ© les vinyles. Maintenant câest une collection que jâentrepose dans mon studio dont elle amĂ©liore la dĂ©coration et lâacoustique.
Ce nâest pas la nostalgie qui mâa poussĂ© Ă les rĂ©-Ă©couter, mais la curiositĂ©.
Jâai oubliĂ© le son de la plupart de ces disques et les artworks mâĂ©voquent par
flash des soirĂ©es ou des clubs que jâai du mal Ă situer dans le temps comme dans lâespace !!
En diggant dans cette collection je suis tombĂ© sur les tubes bien sĂ»r, de lâapogĂ©e de la French Touch jusquâĂ lâavĂšnement de lâĂ©lectroclash. Jâai aussi redĂ©couvert beaucoup de tracks incroyables qui reflĂštent la production foisonnante de cette pĂ©riode oĂč les frontiĂšres entre les styles Ă©taient poreuses et tolĂ©rantes.
Le rythme quâimpose le mix sur platine est trĂšs diffĂ©rent de ce que permet la technologie actuelle. Le temps nâa pas la mĂȘme durĂ©e en vinyle.
Le plaisir que jâai Ă©prouvĂ© en enchaĂźnant ces morceaux sur mes Technics SL1200, jâai envie de le partager dans un club avec un public qui a Ă peu prĂšs le mĂȘme Ăąge que mes disques. La plupart des morceaux ont Ă©tĂ© gravĂ©s il y a plus de 18 ans !
Ce trip musical Ă travers ma collection de vinyles a la couleur dâun flash. Il vient du
passé ! »
Ătienne de CrĂ©cy