FOLAMOUR
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Wed 10 Nov 2021 From 11:00 PM To 5:30 AM
Parc Technologique du Canal, Rue Théodore Monod, 31520 Ramonville-Saint-Agne, France
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Description

Note d’intention The Journey "The Journey" est le rĂ©cit autobiographique de mes deux derniĂšres annĂ©es, passĂ©es entre aĂ©roports et scĂšnes, Londres, la France et le reste du monde, entre foules et solitudes, entre hauts et bas. J'ai composĂ© cet album en mĂ©tropoles et no man's land, m'inspirant de moments qui m'ont marquĂ©, changĂ©, de sentiments que j'ai pu porter fort en moi, d'Ă©preuves et de surprises. Pour exprimer toutes ces Ă©motions, j'ai changĂ© profondĂ©ment ma maniĂšre de composer, changement que j'avais dĂ©jĂ  amorcĂ© avec mon second album « Ordinary Drugs", en mettant de cĂŽtĂ© samples et ordinateurs et en me concentrant sur l’écriture de textes, l'enregistrement de cordes et de cuivres, de batterie, de voix aussi, afin d'ĂȘtre au plus prĂšs de l'instant que je voulais reprĂ©senter. Je ne me suis fixĂ© aucune limite de format, ni de genre, m'autorisant la libertĂ© de choisir l'outil adaptĂ© au tableau. Il est aussi la somme de hasard et de rencontres, certaines des chansons n’ayant pas du tout Ă©tĂ© Ă©crites sous leur forme finale mais ayant Ă©voluĂ© comme ma vision de mes souvenirs et de mes Ă©motions a pu changer et s'affiner au fil de cette annĂ©e et demi pendant laquelle je composais "The Journey ». Zeke Manyika, avec qui j'Ă©crivis la chanson Ă©ponyme de l'album est l'un de ces heureux hasards rencontrĂ©s sur mon chemin. Fan de "Orange Juice", groupe de post punk Ă©cossais des 80's duquel il Ă©tait batteur, je dĂ©couvrais au travers d'un chinage de nouveautĂ©s sonores qu'il chantait aussi, avec une voix si particuliĂšre que je sus instantanĂ©ment qu'il devait ĂȘtre la voix de cette chanson composĂ©e quelques semaines plus tĂŽt. Je trouvais son contact et quelques jours plus tard recevais une rĂ©ponse si empreinte de joie et d'Ă©nergie que j'en suis, encore aujourd'hui, Ă©mu. On se fixa rendez vous dans un pub londonien et le reste vint naturellement comme il Ă©tait Ă©vident qu'il le ferait lorsque nous discutions. Nous dĂ©cidions d'Ă©crire la chanson en Shona, l'une des 16 langues officielles du Zimbabwe d'oĂč Zeke est originaire, et nous nous retrouvions tellement dans cette histoire de dĂ©part, de voyage et des peurs qui les accompagnent qu'il m'Ă©tait Ă©vident que l'album accueillait lĂ  l'une de ses briques les plus importantes. Hasard, aussi, lors de cette session de studio impromptue avec SG Lewis, avec qui j'avais le plaisir de converser par correspondance depuis quelques temps dĂ©jĂ , et qui, alors mĂȘme qu'un artiste m'annonçait qu'il ne pourrait pas venir, rĂ©pondit prĂ©sent et "Lost In Space" naquit de cette journĂ©e d'hiver pluvieuse telle que seule Londres peut en voir. Tous les deux en tournĂ©e permanente depuis des annĂ©es, nous connaissions bien ce sentiment de solitude avec lequel nous apprenons Ă  vivre au jour le jour, l'absence de quelqu'un avec qui partager nos peines et nos fatigues, les Ă©motions qui nous traversent, mais aussi nos joies et nos rĂ©ussites, enfermĂ©s que nous pouvons l'ĂȘtre parfois dans cette course ininterrompue entre avions et salles de concert. J'avais dĂ©jĂ  cette idĂ©e d'allĂ©goriser cette vie par la solitude d’un cosmonaute, seul, dans son vaisseau, en quĂȘte d'un monde meilleur sĂ»rement, qui, regardant par le hublot y verrait quelque chose de vivant et nous Ă©crivions ce conte moderne d'une main et d'une voix communes. Parfois, les chansons naissaient en autarcie, Ă©crites et composĂ©es en solitaire, dans la chambre qui me sert de studio, comme "Just Want Happiness". J'avais dĂ©jĂ  abordĂ© l'enregistrement live mais je souhaitais que l'album ai une chanson fleuve qui reprĂ©senterait la beautĂ© de la vie dans toute sa complexitĂ©. Pour cela, je savais qu’il me faudrait Ă©crire sur de nombreux instruments, mĂ©langer les Ă©nergies afin de me rapprocher au plus prĂšs de toute la complexitĂ© des expĂ©riences que l'on peut vivre, mĂȘme s'il m'Ă©tait bien entendu impossible d'atteindre cette utopie. Mais je me mis Ă  la tache avec l'objectif de ne me laisser arrĂȘter par aucune difficultĂ© et de tenter, du mieux que je le pouvais, l'Ă©criture de cette petite symphonie d'Ă©motions. Il m’aura fallu plusieurs semaines avant d'atteindre un dĂ©but de satisfaction, puis le rĂ©enregistrement de cuivres par mon ami Olivier "Bidou" Miconi pour enfin ressentir ce sentiment si particulier du devoir accompli. LancĂ© par ces semaines d'Ă©critures sur tous les instruments auxquels je pouvais accĂ©der, je dĂ©cidais de ne pas m'arrĂȘter lĂ  et de continuer Ă  ouvrir ces portes, si vieilles et abimĂ©es qu'elles en deviennent difficiles Ă  ouvrir, que je portais en moi, de ce que je pouvais faire et ne pas faire et je me lançais donc dans l'Ă©criture de cette chanson, aux paroles que j'avais en tĂȘte depuis quelques temps, des mots gribouillĂ©s sur un carnet que je n'avais pas encore trouvĂ© le courage de mettre en musique : "La Fin Des Vacances". Je portais cette volontĂ© forte de poser ma propre voix dans cet album, tel un dĂ©fi personnel et artistique mais aussi afin, d'une fois encore, de me rapprocher au plus prĂšs de l'histoire que je voulais retranscrire et partager. Je ne l'avais jamais fait mais la vie avait fait que j'avais dĂ©sormais du temps Ă  revendre et que je ne pourrai pas mieux l'utiliser qu'en tentant de le faire. Je passais donc le premier confinement dĂ» Ă  cette Ă©pidĂ©mie qui, sans le savoir, allait laisser une empreinte indĂ©fectible sur le projet, Ă  composer, changer des mots, Ă©crire des mĂ©lodies et enfin, un jour, de réécouter ce que j'avais fait et de ressentir ce pincement au coeur qui m'indiquait que j’avais rĂ©ussi, pour moi seulement nĂ©anmoins, Ă  transcrire l'histoire de ces mots en musique. L'album est donc un rite initiatique, aussi bien dans la forme que dans le fond, le conte d'une vie avec tout ce qu'elle peut contenir de joies et d'Ă©preuves, aussi bien dans son Ă©criture et sa production que dans son message, "The Journey » mĂ©lange tristesse contemporaine, isolement des artistes, mais aussi Ă©merveillement des plaisirs simples de la vie et des dĂ©couvertes qu'elle apporte avec elle, il n'est ni un rĂ©cit joyeux, ni un conte triste et dĂ©sabusĂ©, il est la somme de tout ça et du reste aussi.

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Location

Parc Technologique du Canal, Rue Théodore Monod, 31520 Ramonville-Saint-Agne, France