Concert tickets

Description
Le Paris Popfest est de retour pour sa septième édition : trois soirs, onze concerts, deux DJ sets et des concerts acoustiques, dans une ambiance de partage et de rencontres, avec des musiciens et des spectateurs venus de l’autre bout du monde comme du coin de la rue. On célébrera les différentes couleurs de l’Internationale Pop, avec des (re)formations cultes comme des nouveaux coups de cœur. On a hâte de vous retrouver ! Jeudi 18 septembre Essential Logic (UK) Lora Logic cofonde le groupe punk X-Ray Spex en 1976. Elle le quitte un an plus tard après l’enregistrement du single féministe « Oh Bondage, Up Yours! », pour former Essential Logic. Beat Rhythm News (Waddle Ya Play) sort en 1979, suivi en 1982 par un album solo, Pedigree Charm. Lora collabore ensuite avec The Stranglers, The Raincoats ou Red Crayola, et s’éloigne de la musique pour rejoindre une communauté Krishna. Elle revient dans 90s pour les reformations de X-Ray Spex et d’Essential Logic, dont le deuxième album, Land of Kali, sort finalement en 2022. Outre le fidèle Phil Legg à la guitare, la fille de Lora, Malini, est désormais de la partie, au chant et aux claviers. Dog Park (FR) Dog Park est né en 2021, à Paris, de la rencontre de quatre musiciens venus de continents différents. Multi-instrumentistes, Erica Ashleson (Special Friend, EggS), Isabella Catani (Betty), Jean Duffour (uneima) et Sarah Pitet (Heliums) pratiquent une forme de démocratie musicale plutôt rare, sur scène comme sur disque, sans véritable leader, compositeur fixe ni instrument attitré. Festina Lente, sorti en 2024 sur le label Géographie, reflète les influences des quatre ami-e-s, entre dream pop, jazz, grunge et indiepop. Holiday Ghosts (UK) Holiday Ghosts a vu le jour il y a une dizaine d’années à Falmouth, au Pays-de-Galles. En cinq albums, Katja Rackin (batterie, chant) et Sam Stacpoole (guitare, chant), Ben Nightingale (guitare rythmique) et Morgan Lloyd-Mathews (basse) ont montré la richesse de leur style, à la croisée du garage, de la pop, du punk et du rock indé. Après leur concert un poil chaotique au Quartier général, en juin 2024, plusieurs ami-e-s nous ont écrit pour nous dire qu’il fallait absolument les programmer dans le cadre du Paris Popfest. Quelques jours plus tard, c’est eux qui nous écrivaient pour postuler. Ils ouvriront cette septième édition du festival. Vendredi 19 septembre Comet Gain (UK) C’est une année faste pour Comet Gain : en 2025, le groupe fête les 30 ans de son premier album, Casino Classics, les 20 ans de son chef-d’œuvre City Fallen Leaves et les 10 ans du Finger Ritual E.P., le dernier de ses disques pour le label Fortuna POP!. Surtout, il sort Letters To Ordinary Outsiders, son 8e album. Tapete Records, qui le publie, note que la musique de Comet Gain « allie la Nouvelle Vague française au réalisme social britannique des 60s, le riot grrrl à l’acid punk, l’indie 80s au post-punk et à la Northern Soul ». Comet Gain sera en tête d’affiche le deuxième soir du festival - l’un des seuls concerts qu’ils donneront cette année. Die Katapult (ES/SE) L’une est espagnole, l’autre suédoise. Elles chantent en allemand, mais aussi parfois en italien et en japonais. Elles, ce sont Anna Fredriksson (Los Ganglios) et Elena Comas (Neoleonard). Elefant Records, qui a sorti leurs deux albums, les présentait en 2019 comme « deux super-héroïnes rétrofuturistes venues sauver l'Europe avec leur musique, qui promet de mettre l’ambiance et de faire danser tous ceux qui l’écoutent ! ». Ce n’est pas nous qui diront le contraire. Would-be-goods (UK) On les attendait en duo l’année dernière ; ils viendront finalement cette année, mais à quatre. Jessica Griffin a créé les Would-bde-goods à la fin des 80s, après une rencontre fortuite avec Mike Alway, le fondateur d’él Records. Elle enregistre ses deux premiers albums avec les musiciens de The Monochrome Set, puis recrute Peter Momtchiloff (Heavenly) à la guitare, Debbie Greensmith (The Headcoatees) à la batterie et Lupe Nuñez-Fernández (Pipas), puis Andy Warren (The Monochrome Set), à la basse. Le groupe, qui définit ses chansons comme des « histoires pop à l'ambiance typiquement anglaise », planche actuellement sur un septième album. The Sunny Street (FR/UK) L’indiepop de Rémi Parson et Delphine Bost-Parson rappelle les versants les plus mélancoliques de Sarah Records, canal Field Mice, Eternal ou Brighter. Créé en 2006, le duo sort un album sur Lavender Recordings et quelques singles sur Cloudberry ou Slumberland Records. Avec Ian Cowen (Pocketbooks) à la basse et Christos Kalyvas à la guitare, ils sillonnent les festivals indie - London et New York Popfest, Indie Pop Days Berlin, Indietracks - et sortent un second album en 2011. Jamais officiellement séparé, le groupe se fait plus discret : Sacred and Profane, son troisième album, reste inédit à ce jour. Ce concert sera leur premier depuis 2016. Madrid Popfest (DJ) Le Madrid Popfest célèbre « l’indiepop sous toutes ses formes » depuis 2011. Géré de manière totalement bénévole par une équipe d’amis passionnés de musique, le festival est, chaque année au mois de mars, le point de rencontre immanquable pour la scène indiepop, espagnole comme internationale. Quand nous leur avons proposé de passer des disques pour cette 7e édition du Paris Popfest, ils nous ont répondu qu’ils étaient « fiers de faire partie de la grande famille Popfest, qui relie plusieurs villes, de Málaga à Cologne et de Madrid à Paris ». Et nous, nous sommes très fiers qu’ils aient accepté l’invitation ! Samedi 20 septembre The Loft (UK) Groupe culte de la scène indie, The Loft fait figure de pionnier : premier groupe de Creation Records à passer à la télé, c’est aussi le premier à inscrire un single en tête des charts et à enregistrer une session pour la BBC... avant de se séparer en 1984, en plein concert. En 2023, Pete Astor, Andy Strickland, Bill Prince et Dave Morgan décident de remettre ça : relancés par des concerts complets à Londres et au Glas-Goes Pop, ils enregistrent à nouveau pour la BBC. Tapete Records en profite pour les signer et sortir le premier album du groupe, Everything Changes, Everything Stays The Same. The Loft clôturera cette édition du Paris Popfest. Blueboy (UK) Blueboy est de retour. Après une pause de 30 ans, le groupe de Sarah Records a sorti deux 45 tours l’année dernière, et donné une série de concerts - du Cologne Popfest au Joyland Festival de Jakarta, en passant par une session Life Is a Minestrone, à Paris. Sur scène, Blueboy – aujourd’hui composé de Paul Stewart, Gemma Malley, Mark Cousens et Martin Rose – pioche dans son vaste répertoire de ballades acoustiques et de tubes dream pop. Ce concert coïncidera avec la sortie d’un nouvel album, en cours de préparation. Paris Banlieue (FR) Les sœurs Clara et Leonor Pernas et leur amie Adèle Duhoo ont formé Paris Banlieue en 2020, quand elles avaient 15 ans. Depuis, elles s’amusent sur ce qui est pour elles le terrain d’une liberté́ absolue et d'une poésie résolument humoristique. Vagabondage musical, rock bricolé et punk dissimulé à trois voix, leur musique met à sa disposition tout aussi bien la guitare, le piano que la trompette ; le français, l’anglais et l’espagnol ; et pioche de façon téméraire dans tous les registres verbaux et musicaux. Adèle, Clara et Leonor travaillent actuellement sur un deuxième album, successeur de Gueuseries, sorti sur Langue Pendue en 2020. The Cords (UK) Programmées à l’affiche de nombreux festivals indie cette année (du Madrid Popfest à Glas-Goes Pop), les sœurs Eva et Grace Tedeschi citent The Cure, The Umbrellas et les Shop Assistants comme influences. On ajouterait volontiers Talulah Gosh ou Free Loan Investments. Leur discographie officielle est encore balbutiante (avec un flexi de Noël sur Slumberland Records, tout de même !), mais leur CV comporte déjà des concerts en première partie de groupes aussi essentiels que The Vaselines, Camera Obscura ou BMX Bandits. Au Paris Popfest, elles ouvriront la soirée de samedi, avant Paris Banlieue, Blueboy et The Loft. Jyoti Mishra - White Town (DJ) Jyoti Mishra, alias White Town, est surtout connu pour « Your Woman », tube inoubliable de 1997, dans lequel il mélangeait son amour de la pop des 30s, des synthés des 80s et du hip hop des 90s. Actif depuis 1988, White Town est l’auteur d’une dizaine d’albums dont le récent Marx, Engels, Lenin, Trotsky. La pop à guitare jangly/shambly/noisy des débuts - il a notamment joué en première partie de The Sea Urchins, Primal Scream et The Family Cat - a laissé place au fil du temps une indiepop plus synthétique. Son set, en clôture de cette 7e édition du festival, devrait refléter cet éclectisme.