Le cri vient si les mots s'échappent, sans qu’on se le dise, vers un lieu qui résonne autrement au-delà de nous.
Certains cris se déguisent en peu de mots, d’autres parfois en gestes, certains sont silencieux à assourdir une nef.
Les uns sont enfants du plaisir, les autres signent un coup porté, et celui de notre premier souffle, inattendu, donne la vie.
On entend que le 6 novembre, sur la scène de l’Olympic Café, Bicéphale fait place à nos cris, qu’ils soient murmurés, (dés)articulés, sublimes, crus ou braisés, crachés, présents, futurs,
en forme de performances, murmures et cris du 3e type,
Marie Barbuscia par Christine Müller en écho de la révolte
Debtera Yemar, langue d'ambre soufflée
Kenza Sand, jazz de poésie vivante
Oona Softmetal, là quand la fleur te percute
Malheureusement, à crier de joie
Adrien Marie-Hardy, qui dit la démente brume
Irina Zimmerman, souvent d’un corps s'écrie
Gloria House of Stone, par voix terrestre, voie céleste
Steeve Minder et Kenzy Boukhtouche oracles feux-follets