Death Valley Girls
Originaire de Los Angeles, Death Valley Girls un girl band tout à fait atypique formé autour de Bonnie Bloomgarden et Larry Schemel. Le groupe décrit sa musique comme étant du « Rock’n’Roll, Dystopian Punk, Doom Boogie », une sorte de punk sensuel sans équivalent. Ce même punk rappelle le son originaire de l’année ’77, celle du CBGB où la jeunesse se ruait vers des salles de concerts noirâtres. « Everybody’s gotta be in a gang »… nous dit Death Valley Girls et ce spirit à l’ancienne se ressent immédiatement dans sa musique !
Seulement deux ans après « Darkness Rains » (adulé par Iggy pop en personne) DVG formé autour de Bonnie Bloomgarden et Larry Schemel, sort un quatrième album transcendantal sur Suicide Squeeze. Et » Under the Spell of Joy » nous en fait voir de toutes les couleurs, avec des titres frôlant le mur du son comme sur » Bliss out » ou encore » Hey dena« . Death Valley Girls nous embarque une fois de plus dans ses ambiances faussement gothiques, mais hypnotiques qui illustrent les efficaces » It All Washes Away » et » 10 Day Miracle Challenge » avant de conclure avec un » Dream Cleaver » à l’orgue garage envoûtant ! Pas étonnant que ce groupe continue à nous ensorceler avec ce nouveau Disque aux sorts joyeux, qui marchent miraculeusement sur nos oreilles curieuses.
ALIAS
À l’aise autant en studio que sur scène, ALIAS trace une franche ligne entre le produit fini du premier et celui animé de la seconde, là où les compositions vibrent dans des états nouveaux, davantage bruts. Emmanuel Alias (guitare, voix), Jean-Baptiste Beltra (clavier, guitare), Vincent Bénézet (basse) et Simon Bilodeau (batterie) propulsent un psych rock planant marqué de revers à travers des hauts et bas d’intensité, chinant les genres en évoquant les canons pour mieux explorer autour. Il se passe quelque chose de plus, simplement – via l’imprévu, l’improvisation, l’ambiance : une performance habitée, à chaque fois aguerrie et vierge.