L'abolition des privilèges en 1789 ne les a pas supprimés, elle les a rendus invisibles. C'est la thèse du nouvel essai d'Alice de Rochechouart, docteure en philosophie, intitulé "Privilèges : ce qu'il nous reste à abolir" et paru aux éditions JC Lattès dans la collection Nouveaux Jours. Dans cet essai croisant philosophie, histoire et sociologie, Alice de Rochechouart montre que les privilèges restent un fondement politique de la modernité et propose de se ressaisir du concept pour mieux lutter contre les injustices et repenser un projet de société. Plus de 2 siècles après la Révolution, sommes-nous vraiment prêts ?