Ingressos de show

Descrição
Zëro est né en 2006 sur les cendres encore brûlantes de Deity Guns et Bästard, deux formations pionnières du post-rock en France. Le groupe formé par Éric Aldéa (guitare, basse, chant), Franck Laurino (batterie) et Ivan Chiossone (claviers, guitare) n’avait plus publié d’album depuis Ain’t That Mayhem en 2018, fort occupé comme backing band de luxe pour les lectures musicales de Virginie Despentes et Béatrice Dalle, rejointes par Casey plus récemment. Zëro redevenait quant à lui quartet avec le renfort de Varoujan Fau (Le Peuple de l’Herbe), pour des dizaines de dates dans de grandes salles pleines à craquer en France et ailleurs. Le retour de Zëro sur disque et dans les clubs est donc un événement attendu, et les premiers extraits de Never Ending Rodeodistillés au printemps montrent que les lyonnais sauront tenir leurs promesses : la quête de formes mouvantes, de rythmiques telluriques, comme s’il fallait à chaque disque, réinventer la grammaire d’un post-punk maîtrisé mais sensible et profondément vivant, d’une trajectoire aussi dense que libre, annonciatrice de performances live puissantes, entre tensions bruitistes et fulgurances mélodiques. Le moteur est chaud, le sol tremble, les lignes blanches se brouillent. Six ans après la sortie de Ain’t That Mayhem, Zëro, le groupe lyonnais revient le 19 septembre, avec un disque dense et embrumé. Never Ending Rodeo : un titre faussement fun, presque cartoon pour un album aussi intense. Comme si, à force de tourner autour de la poussière, des ruades et des cavalcades, Zëro avait fini par tracer sa propre orbite. Instable, forcément. Mais magnétique. Noir profond, lueurs fantomatiques d’une vieille voiture qui se fond dans l’asphalte : la pochette de Never Ending Rodeo donne le ton. Ce n’est pas une simple virée nocturne, mais un dérapage contrôlé à travers les frontières du Post-Rock, de la Noise, et du Psyché.