23:59 – Luca Agnelli, Vendex, La Penderie Noire, Istigkeit

Soirée (hard)techno ou match de boxe ? On ne sait plus trop, mais une chose est sûre : ça va cogner dur du côté du Transbordeur ce Samedi 2 Novembre avec Luca Agnelli, Vendex, La Penderie Noire et Istigkeit ! Véritable pilier de la scène techno depuis plus d’une décennie, Luca Agnelli exerce son style avec rage. Entre hard techno, hardcore, hardstyle, industrial et neo rave, l’intensité de ses sets est comparable au programme le plus énervé de votre machine à laver, alors ne vous étonnez pas si vous finissez lessivés en fin de nuit. Côté références, on ne compte plus les écuries prestigieuses et les artistes de talents avec lesquels il a pu s’acoquiner. Si on devait en nommer que quelques-uns : NineTimesNine, Reckless, Blackworks, No Mercy, Alignment, Nico Moreno, Amelie Lens, Alt8, Jacidorex (et ce n’est qu’une petite partie). Personnage mystérieux de nos nuits avec son masque intriguant et son imagerie tournée vers l’occulte, Vendex fascine et captive les foules. Fort de sa techno mélodieuse faisant la part belle aux influences schranz et acides, il apparait tel le passeur chargé de faire naviguer les âmes des ténèbres à la lumière. Et ceci n’est pas que de la poudre aux yeux puisqu’il se distingue par une maitrise technique de haut niveau, jouant en continue sur 4 platines pour distiller sa glorieuse symphonie. Véritable ange noir avec sa techno dure, froide et ultra-rapide, la résidente du mythique club Le Zoo à Genève ne laisse aucun répit aux danseurs les plus chevronnés. Dernièrement, La Penderie Noire a également su ouvrir son style pour proposer des sets plus groovy et colorés, tout en conservant la touche « weird » qui fait tout son charme. Assurez-vous de réviser vos gammes en réécoutant ses requiems sortis sur Taapion (label de Shlømo), Innergate et The Finest Techno. Gardien du temple 23:59, Istigkeit est un adepte des musiques extrêmes qui aime faire transparaitre cette passion dans ses sets et ses productions entre hard techno, hard indus et hardcore. Ayant joué avec les plus grands artistes de la scène, il est réputé pour ses closings monstrueux et est un fidèle disciple du « no warm-up » car comme il le dit si bien : « la vie est trop courte pour attendre de se faire casser le crâne ». Message reçu, capitaine ! SO… LET THE BASS KICK!