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Sobre nosotros
Après s’être dressée en égérie d’une nouvelle génération dans son précédent disque (Gerasonobu) il y a deux ans, la fougueuse et soyeuse Elida Almeida, aux compositions délicieusement suaves, se rêve, modestement, en haut-parleur, en porte-parole de son « petit pays » : le Cap-Vert. À ce chapelet d’îles battu par les vents, flottant dans l’Atlantique, au large du Sénégal, cette Lisboète d’adoption doit tout : la vie, la musique, l’inspiration... Ainsi, avant de s’atteler à la confection d’un nouvel opus, la jeune femme de 29 ans s’abreuve des nouvelles de sa terre, sillonne sans relâche les réseaux sociaux qui en diffusent les échos, se berce de ses tempos, se drape de sa « morabeza », son état d’esprit langoureux, par de réguliers voyages, au gré de concerts, de festivals... Là-bas, toute sa famille réside : sa mère, ses frères, ses oncles et tantes. Loin de couper le cordon ombilical, la chanteuse cultive avec soin son trésor : sa connexion charnelle, si puissante, à ce petit coin du monde. Si loin du nid, Elida soigne sa nostalgie en chansons et apaise, dans le même temps, celle du million de personnes disséminées sur la planète, qui composent la diaspora cap-verdienne. D’ailleurs, cet amour indestructible, son pays le lui rend bien. À commencer par ses nombreuses jeunes femmes, qui lui déclarent leur reconnaissance. En composant – musiques et textes – ses propres chansons, l’artiste a ouvert la voie. Et est devenue un modèle précieux pour toutes celles qui suivent ses pas.