ANTOINE ASSAYAS :
Après des voyages sonores en Asie et Room of Echoes, premier EP en anglais,Antoine Assayas continue ses explorations à travers la planète sur son deuxième EP, Loin de ce Monde. Un voyage intime de quatre titres où le chanteur opère une mutation vers sa langue natale, le Français. Sur “Loin de ce monde”, Assayas utilise aussi flûtes de pan sud-américaines et chants touaregs pour composer sa palette sonore, mais c’est bien sur la voix et le chant que l’artiste porte toute son attention.
« Avec le Français, on ne peut plus se cacher. On porte un regard différent sur soiet ce qu’on dit, on devient plus exigeant. En composant, j’ai parfois tendance à privilégier la musicalité des mots et les images qu’ils génèrent plutôt que leur sens premier. Et si parfois la route vers la bonne suite de mots est longue et ardue, le résultat est toujours plus satisfaisant et singulier. Quitte à parfois assumer une forme d’étrangeté. »
Au commencement, Antoine Assayas a traduit ses précédents textes de l’Anglais vers le Français. Mais certaines traductions littérales ne lui donnant pas toujours entière satisfaction, il a parfois fallu sacrifier le sens original pour retrouver la musicalité qui sonnait si bien en Anglais. Une prise de conscience qui a agi comme un véritable déclic pour lui.
« À la fois, il me semblait qu’il fallait garder une ligne directrice, un sens, et en même temps le risque de l’abstraction m’attirait car elle peut être poétique, sensorielle, évoquer des paysages, parfois métaphysique ou à l’inverse, creuse, troublante, voire inaccessible. »
À l’image de l’utilisation que le musicien fait de ces enregistrements sonores qui nous embarquent sur des vies lointaines, anciennes, des paysages nocturnes, festifs ou contemplatifs, le est comme un tableau qui accompagne la musique sans jamais prendre le dessus. La voix reste un élément de décor qui ne vient pas occuper tout l’espace et occulter le reste.
Loin de ce monde a été finalisé au printemps 2023 avec le concours de Jean-Sylvain Le Gouic alias Juvéniles (Yuksek, M.I.L.K., Léonie Pernet, Julia Jean-Baptiste) qui a su encourager Antoine Assayas à assumer ses mélodies tout en révélant la finesse de sa production.
De “En silence” jusqu’à “Happé par le large”, Antoine Assayas promène son regard romantique et rêveur sur l’amour et la condition humaine. Quatre titres entre évasion et errances nocturnes pour soigner notre vague à l’âme.
MOOREA :
Fan de synthés, d’arpèges, et de grosses lignes de basses 80’s, Moorea mélange l’indie-pop à l’électro pour faire taper du pied les mélancoliques.
Jouant entre sa guitare électrique et ses claviers, en passant par la rêverie et l’optimisme, la compositrice et productrice normande fait état d’un contraste entre lourdeur des sentiments et légèreté des productions électro-pop.
Initialement seule sur scène, Moorea est en trio depuis février 2023 : Harold à la batterie, Victor à la basse/prophet6, et Laurie au chant (et blagues), prophet6 et guitare électrique.
Aller voir Moorea jouer, c’est un peu comme regarder un épisode de « The Office », c’est quelque fois gênant, mais on rigole bien et il y’a du gros kick.
Après la sortie du titre « Un Effort » (juin 2023), et de « Maison Hantée » en février2024, Moorea partagera son amour des températures caniculaires avec le titre «La Chaleur de l’Eté », disponible dès le 22 mars.
Son premier EP sortira fin mai.
BRISE LAME :
Soutenu par la Nouvelle Vague et le Château Éphémère, Brise Lame contrefait les sons organiques, et se joue des formes d’ondes. Créé en 2019 par le producteur et modulariste Victor Boquet, la musique électronique de Brise Lame défie les éléments avec deux EP « RIPPLES » (2020) et « SWEET SPOTS » (2022)
À travers ses performances live, Brise Lame navigue habilement entre l’IDM, l’ambient et l’electronica, fusionnant des rythmes massifs hérités des années 90 avec des mélodies évocatrices des profondeurs aquatiques. Brise Lame rythme son live set avec des visuels générés par sa musique, qu’il a façonné lors de concerts et festivals entre 2020 et 2023.
Membre fondateur du collectif RiCO au côté de Neurotypique et Kevin Paul Cahay, il organise des évènements mettant en lumière la pratique du synthétiseur modulaire et les lives audiovisuels.
Influences : Aphex Twin, Apollo Noir, Fourtet, Datasette, Lusine.